JE ME DISAIS I Marie-Anne Mormina
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Je Me Disais

by Marie-Anne Mormina

On change !

28/2/2019

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Marie Anne Mormina // je me disais // On change // Rudy and Peter Skitterians
photo by Rudy and Peter Skitterians
Voilà un petit moment que ça me titillait, mais là, ça y est ! Je saute le pas et je change de plateforme pour mon blog. J'avais envie de quelque chose de plus simple visuellement et de plus complet techniquement. Je suis ravie ! Ainsi me voilà chez moi, vraiment... Alors soyez les bienvenus chez moi... J'espère que ce nouveau format vous plaira. J'ai travaillé longtemps pour y arriver !

J'espère aussi que vous serez nombreuses et nombreux à venir le voir, à le commenter et à le partager. C'est le seul réel moyen de faire vivre un blog...

​A très vite !
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Home is where heart is

10/1/2019

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Photo
Je suis une réelle passionnée de déco... Et notamment, j'aime voir les rénovations de maisons, les avant-après, les "makeover" comme disent les Américains. Alors, oui, bien sûr, j'adore voir ce qui a été fait, les tons, les matières, les accessoires choisis et où ils sont positionnés, comment ils sont assemblés.

Mais ce que j'aime le plus dans le fait de rénover une maison, ce n'est pas tant de faire du neuf avec du vieux, que l'idée de redonner vie à une maison qui a accueilli en son sein une ou plusieurs familles et leur.s histoire.s. C'est Bénabar qui a fait une très jolie chanson sur le sujet et je vous conseille vraiment de l'écouter. Elle s'appelle "4 murs et un toit" :

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Humeur : Parentalité adolescentale

8/1/2019

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marie anne mormina - je me disais - humeur parentalité adolescentale - street art teetasse
image par Teetasse
Le bonheur de la parentalité adolescentale : te démener le soir pour que ton fils, qui déjà finit son activité périscolaire tard, se bouge son auguste séant afin d'aller se pieuter. On est sur une base de remobilisation toutes les 5 à 7 minutes, hein, à coups de "il est 21h43, mon cœur..." "il est 21h50, Nino..." "ouiiii, allez, bouge toi, Chéri..." "maaannnnge, l'heure tourne !!" "Nino, il est 22h08 !!" (Notez l'inversion heure/prénom qui déjà dénote une augmentation incontestable du froissage intérieur proportionnellement inverse à la dose de patience)

Pendant que toi tu vois double tellement tu meurs de sommeil, tu le lâches pas et le fais avancer parce que tu sais qu'il a besoin d'aller dormir, que le lendemain sera compliqué sinon etc... Evidemment, ça finit immanquablement par un glacial "euuuuuh. [Silence] Tu te fous de moi ?" parce que tu le surprends à traîner sur son téléphone pendant que tu avais osé t'éloigner pour vider ta vessie et remplir ton tote bag interne de patience. Oui parce que comme tu sais que tu parles à un ado, si tu veux qu'il soit efficace, tu sais qu'il faut que tu préserves cette fragile bienveillance, hein. Sinon, c'est mort, on va pas se mentir. Bref.

Péniblement, tu arrives à le faire éteindre/dodo toussa vers 22h47. Et toi, ben t'as raté ton train de sommeil, donc à minuit, t'es encore en pleine bourre. Yeah.

Mais là où ça devient charmant, c'est que pour toi, à 6h30, le lendemain, ça pique (sa race), mais allez, t'as décidé, t'es de bonne humeur. Et puis, l'ado se lève. A 7h20. La tête dans le cul et l'humeur Tysonnesque. Au bout du 27ème râlage en 3mn49, tu te laisses aller à un fleuri "je voudrais pas en rajouter une couche hein (fleurs dans la voix fleurs dans la voix fleurs dans la voix), mais voilà pourquoi hier je me suis "agacée" quand tu étais sur ton tél au lieu d'être dans ton lit... tu comprends ?" (aka si t'es crevé c'est logique et c'est pas faute de t'avoir surveillé... donc si tu pouvais m'éviter ta charmante humeur...). Et là, tu y crois, vraiment. Car il sourit, l'ado. Et hoche la tête dans une évidente prise de conscience. Tu entends déjà la Marche de la victoire dans ta tête, quand soudain le visage change subrepticement d'expression et ton fils t'assène un sournois et non moins efficace"enfin, t'en rajoute une couche là, non ?"
#fallaitpas #jaitestelaparentalitepositive #jaimalàlagorge #tirastoutseulaucollege #chuisenretardmaintenantfallaitquejemedéchargeenracontantàFB

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Eugène - portrait

6/10/2018

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marie anne mormina - je me disais - eugène michael gaida
photo par Michael Gaida
   Si on devait décrire Eugène en un seul mot, ce serait probablement l'adjectif « patient » que la plupart des gens qui le connaissent utiliseraient. Patient au-delà de tout, même de l'imaginable. Chaque jour, à son poste, depuis ce qui pourrait sembler une éternité pour certains, qu'il pleuve, vente ou neige, il est là, présent, immuable, régulier et constant. 

   Pourquoi et comment est-il arrivé ici, personne ne semble vraiment le savoir et si vous lui posez la question, il vous répondra par ce sourire énigmatique qui ne quitte jamais son visage. Certains pans de nos Histoires nous appartiennent. Ça se respecte. Et même, ça se comprend. Pourtant en le regardant, on voit les marques du temps, les traces d'une vie hors du commun qu'on devine intense et on saisit aisément la force, la joie et le respect qu'il a su imposer autour de lui. Les circonvolutions et lignes qui ornent artistiquement son visage accentuent encore ce sentiment et offrent un discours muet : elles nous parlent de combats, de tendresse, de limites, d'ordre et de folie. 

   Mais de ce passé il ne dit mot, préférant largement le présent. Un présent qu'il assume pleinement et dans lequel il est incontournable pour nombre de ses collègues, voisins, clients et badauds. Bien qu'Eugène soit un solitaire, il croise beaucoup de monde. Calme, silencieux mais immuable, à sa place chaque jour, on peut dire de lui qu'il donne à réfléchir sur la vie. Car chacune des personnes qui ont croisé sa route se souvient de lui, longtemps. En entrant dans la boutique, cette boutique dont il est l'âme, la fierté et l'insolite, c'est la première tête que vous verrez. Entouré des dominos qu'il affectionne tant – parce qu'ils rappellent combien la vie est aussi aléatoire que logique – il se dresse devant vous, vous toise, vous fixe et vous sourit paisiblement, attendant, patiemment, que vous réagissiez. Et vous réagirez, n'en doutez pas ! Certains confient avoir d'abord été refroidis par la mine décomposée qu'il arbore fièrement avant d'en comprendre le second degré et d'en sourire. D'autres - la plupart - s'en amusent immédiatement et plaisantent volontiers avec lui. Tous prendront le temps de le regarder, intrigués, de chercher à comprendre les significations de ces tatouages sur son crâne. Chacun y verra un peu de lui-même. Parce que c'est ça qui frappe quand on regarde Eugène. On se voit en lui. Clairement. On sait qu'un jour ou l'autre, on aura bien des points communs avec lui. Et il en est si fier ! Parce que c'est un peu pour ça qu'il est là, aussi. Pour nous rappeler combien la vie est belle et courte, certes, mais aussi nous faire nous questionner sur les traces que nous laisseront derrière nous. Qui pourra conter notre histoire et qu'en dira-t-il ? Quelles images, quels sentiments, quelles valeurs seront liés à jamais à notre souvenir ? 

   A sa table, Eugène est là pour nous en parler, incroyable témoin d'hier et de demain, serein, tranquille, paisible. Si paisible que lorsque vous sortirez de sa boutique, il est probable que – comme plus d'un auparavant - vous ayez envie de lui lancer un chaleureux « Rest In Peace, Eugène ! »
Pour découvrir la photo d'Eugène par Claire Mormina, ​cliquez ici ou là
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Ciao Bella

30/9/2018

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marie anne mormina - je me disais - ciao bella - gladiolus by Lolame
photo by Lolame
Aujourd'hui tu as 100 ans tout rond, tous beaux, tous fiers.

​Je dis tu as parce que dans mon cœur tu es toujours là. Si tu savais comme tu fais partie de ma vie, chaque jour. Combien de fois je pense à toi, je t'entends me parler, me gronder quand je ne vois pas assez mes parents, ma sœur ou mes cousin.e.s. Je te vois t'ébahir devant les réussites de mon fils, rire à ses blagues, avoir les yeux humides devant certaines de ces victoires que j'aurais tant aimé te raconter... Mon livre, par exemple, tu en aurais été si fière... Il serait exposé en bonne place dans ton salon, entre deux des magnifiques photo que ma sœur fait et les dessins de tes arrières petits-enfants... 

Nos déjeuners du jeudi - qui parfois me voyaient traîner la patte, imbécile que j'étais, ignorante que le temps passe trop vite - me manquent tant. J'arrivais, tout ton appartement embaumait de ces merveilles que tu aimais me cuisiner. Tu m'embrassais fort, plusieurs fois de suite la même joue, bruyamment et tu me disais "bonjour mon bébé !" Je ne râlais plus, j'avais compris que je le serais toujours à tes yeux et, je peux te le dire maintenant, j'aimais bien ça, être ton bébé à toi, pour toujours. Je m'asseyais à la table que tu avais dressée pour nous, avec ta jolie vaisselle et des vraies serviettes. Tu me racontais ton plat, ce qu'il te rappelait, comment il fallait le faire même si tu savais que je ne le cuisinerai jamais... et immanquablement tu me parlais d'hier, mon grand-père que je n'ai pas connu, ta vie, ma vie, notre famille et ses aventures, l'Espagne, le Maroc, l'Italie... Mon père, sa sœur et ses frères... A t'écouter me raconter l'histoire de ma vie que je n'ai pas vécue, je perdais la notion du temps et revenais toujours en retard au bureau.

Et quand j'étais en colère contre le monde entier, tu me rappelais que l'essentiel, c'était l'amour et qu'à ceux qu'on aime il fallait savoir pardonner tout le temps...

Et tu avais raison, Nonna. Tu avais raison...

Comme un clin d'oeil de la vie, je lis ces jours-ci un livre de Virginie Grimaldi dans lequel son héroïne appelle sa grand-mère comme nous t’appelons. Et chaque fois que je lis ce mot, je vois ton visage, je souris et j'ai le cœur qui se sert parce que ça me manque tant de ne plus le prononcer, ton nom. Elle écrit souvent à sa grand-mère pour lui raconter sa vie, Virginie. Je me dis souvent que je devrais faire pareil, mais en fait, c'est inutile : tu la connais, ma vie, de là où tu es. T'as vu ? C'est pas simple, hein. Mais je me bats, Nonna. Je lâche pas. Promis. Et ça marche, elle est pleine de bonheur, malgré tout, ma vie. Et j'essaie d'en donner aux autres.

L'amour, toujours et par-dessus tout. Ton héritage.

Pardonne-moi, ma Nonna, je ne viendrai pas au cimetière aujourd'hui. Cet endroit me rappelle ta mort et je déteste ça. Mais je ferai une tarte aux pommes et à la confiture d'abricots. Parce que je préfère me rappeler de ta vie et du bonheur.

Je t'aime, ma Nonna. Et je sais que tu m'aimes aussi, Rassure-toi, je t'entends quand tu me le dis...
marie anne mormina - je me disais - ciao bella - nonna
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