Ceux qui me connaissent savent que je suis une fan absolue et de la première heure de l'émission de Frédéric Lopez intitulée "La parenthèse inattendue" dans laquelle 3 invités se retrouvent dans une (magnifique) maison de campagne pour passer un weekend riche en confidences et en éclats de rire. Si vous ne la connaissez pas, je ne peux que vous conseiller de la découvrir tant il est intéressant d'entendre de la bouche même des célébrités comment leur destin a basculé un jour, faisant d'eux ce qu'ils sont aujourd'hui (eeeet d'entendre la voix de Frédéric, on est d'accord. Nan, y'a rien de physique là-dedans).
Or, il y a quelques temps, un des invités c'est ainsi amusé à imaginer qu'il parlait à son double âgé de 10 ans au téléphone (le vieux modèle, vous savez ? Celui qui avait un fil entortillé, un cadran qui mettait des plombes à revenir à zéro et vous faisait envisager le prozac comme meilleur ami lorsque vous vous étiez trompé de chiffre, et qui avait un look de tank customisé par un bab enfumé...). Cette séquence m'a marquée parce que forcément je me suis imaginée faire pareil... C'était là, ça traînait dans un coin de ma tête, en tâche de fond... Qu'aurais-je à me dire si je le pouvais... Délicate et fascinante question, n'est-il pas ? Et puis il y a peu, j'ai découvert un article sur le blog de Web Maman (que je vous recommande également) qui est venu remettre le sujet en tâche principale... Cette fois, l'auteure s'adressait à son double de 1999... Et en le lisant, je souriais, riais même, et je me disais que ce n'était pas si loin de ce que j'aurais pu me dire moi même... Sauf que voilà. Je crois que moi, si j'en avais la possibilité, je ne lui dirais rien, à mon autre moi. Oui rien. Que dalle. Nibe. Walou. Qu'chie. Pourtant, c'est vraiment pas mon genre de ne pas saisir l'opportunité de parler lorsqu'elle se présente, vous me le concédez... Mais là, plus j'y pense et plus je me dis que finalement ce serait une énorme bêtise...
Chers Amis,
nous voici entrés dans la période de l'année que j'aime le plus, mais que je déteste encore plus : j'ai nommé l'avant-Noël... Je l'aime parce que petit à petit, on sent une sorte de frémissement d'envie de bonheur, de partage, une frénésie de plaisirs... Les magasins se font beaux, les rues se parent de leurs plus joyeuses lumières, les magazines nous font saliver devant leur menus gastronomiques, et les villages de Noël s'implantent un peu partout, jolies rêveries éphémères...On sème, de ci, de là, un peu partout dans sa maison, de petites babioles festives et joyeuses, et on transforme, pour quelques temps, son chez soi douillet en une caverne des milles et une nuits, scintillante, chantonnant, odorante et fugitive puisque différente chaque année... Je vous entends déjà me railler en proclamant que Noël n'a plus rien de magique puisque tout commercial et dans la surenchère... Je vous rétorquerais sans ciller que Noël c'est ce qu'on en fait, et que si on garde ses lunettes bleues-lunettes roses alors il peut être absolument magique... Pourtant, je la déteste cette période, parce que les gens deviennent hystériques, il faut qu'ils achètent, tout et n'importe quoi, avant les autres, à tout prix, vite, vite, viiiite !! Et moi, je ne peux plus flâner tranquillement, à la recherche du cadeau idéal pour ceux que j'aime. Les parkings sont bondés, toute la journée, tous les jours, les routes sont embouteillées, les gens deviennent désagréables et grincheux alors qu'il suffit de tendre l'oreille pour entendre une de ces mélodies familières qu'on entend chaque année, mais qu'on aime tendrement parce qu'elles nous rappelle notre enfance, époque douce et lointaine où l'on échappait à cette folie, où naïvement on ne vivait que du coté pile de la médaille rouge et or... |
Après Lilli H. et Alter Endo, retour aux sources
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