Une rentrée particulière.
9/12/2015
Difficile de mettre des mots sur ce que je ressens ces derniers temps. Un mélange incroyable de sentiments, de sensations... Il se trouve que beaucoup de nouvelles tombent depuis quelques semaines. Des gens pour lesquels j'ai beaucoup d'affection me font part de décisions importantes qu'ils prennent et toutes ont comme point commun le changement. Celui qui fait peur, celui qui prive, mais aussi celui qui enrichit, et qui fait qu'enfin on s'occupe de soi. Vivre un rêve, changer de vie, s'accorder du temps pour panser une blessure profonde qu'on ignorait superbement jusque-là... En un mot : prendre soin de soi.
Et justement, après les deux années de folies que je viens de passer, aussi riches furent-elles, je ressens moi aussi le besoin profond de prendre soin de moi : de mon corps autant que de mon esprit, ce qui inclut forcément mes proches. J'ai besoin d'avoir du temps pour penser, du temps pour écrire aussi, et puis du temps pour faire ces choses qui m'apaisent parce qu'elles m'occupent les mains et permettent à mon esprit de décrocher, de divaguer, et aux bonnes décisions d'arriver, soudain évidentes. Et j'ai besoin de temps pour construire du beau avec ceux que j'aime, pour partager avec eux cette vie probablement unique et avoir avec eux des souvenirs à chérir plus tard, quand je serai vieille et que je préférerai me réfugier dans ma mémoire plutôt que de sortir courir le monde. Or depuis tout ce temps, je ne cours pas, je vole. Et là, je voudrais réapprendre à marcher... Lentement... Pas à pas... Pour avoir le temps de regarder pousser les fleurs... et mon fils.
Je rêve... Je rêve d'ailleurs. Je rêve de douceur. Je rêve de quiétude.
Et étrangement, tous ces petits signes que j'aime tant observer me montrent cette même voie... Il est temps, je crois, que je m'inquiète de ce qui se passe en moi...
Et pendant que je faisais ce constat, je me disais que c'est fou comme ma génération semble particulièrement sensible à cette notion : être en accord avec soi-même. Respecter la personne que nous sommes, viscéralement. Arrêter la course à la réussite professionnelle ou sociale pour mieux flâner sur les chemins de la connaissance de soi, avec comme destination finale le bonheur.
Quelle chance nous avons de pouvoir vivre ça. Oui, quelle belle chance ! Alors ne nous en privons pas... On dit de notre génération qu'elle est sacrifiée. Sans doute parce qu'on a une conscience accrue des manipulations et du bal des intérêts dans lequel nous sommes plongés bien malgré nous. Moi je crois surtout que nous sommes la génération du changement. Celle qui va faire voler en éclat les tabous, les préjugés et les hypocrisies de bas étages. Osons faire les bons choix, restons intègres, refusons les influences néfastes, acceptons de suivre notre propre voie, notre chemin unique sans plus se laisser tenter par la poule aux œufs d'or. Je crois que c'est ainsi seulement que l'indifférence disparaîtra au profit de l'empathie et du partage. Parce que si je suis bien dans ma vie, sûre de moi, alors je n'aurai plus peur des autres. Notamment parce que je saurai repérer les faux amis. Je pourrai donc accueillir sereinement les vrais, et vivre en toute quiétude.
Le chemin est long, et semble bien sinueux. Il est même assez effrayant parfois. Pourtant, qu'il est tentant, et qu'il semble beau. Je le sais : je suis en train de m'y engager...
source : mandarineambre.com |
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1 comments
FONCE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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